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Voici une nouvelle : se sentir en surpoids n’a pratiquement aucun rapport avec le fait de l’être réellement. Alors, la prochaine fois que votre amie de taille 34 se plaint de se sentir grosse, évitez de lui dire ce qui est évident. Non seulement cela n’aide pas, mais les recherches suggèrent que cela aggrave la situation. Plus nous  » parlons gros  » (ou participons à des conversations où nous parlons négativement de notre corps), plus nous pensons, planifions et mettons en œuvre des stratégies irréalistes pour essayer de changer notre poids, et plus nous commençons à faire le yoyo. Ce fameux phénomène tant répété et que nous avons tant de mal à éviter.

 

La plupart des femmes et beaucoup d’hommes se sentent un jour un peu grassouillets.  Cependant, les sentiments ne sont pas alimentés par notre cerveau logique. Les sentiments proviennent de notre système limbique primitif, un cerveau qui pense de manière émotionnelle et catastrophique, sans se soucier des faits et de la logique. Les émotions sont importantes ; elles fonctionnent en nous obligeant à prendre une décision et donc à agir d’une certaine manière qui nous donne une meilleure chance de survie. Le problème, c’est que notre survie est si rarement en jeu de nos jours, que le fait de se sentir déprimé à cause de la cellulite perçue sur les cuisses ou du gonflement des bras conduit presque certainement à de mauvaises décisions et à un mauvais comportement.

Même avant 8 heures du matin, vous pouvez vous surprendre à penser ce qui suit :

  • Bon, alors demain, j’arrête les glucides.
  • Je vais devoir courir pendant deux heures demain pour me sentir bien à nouveau.
  • Il n’y a aucune chance que je porte ce short avec ce que je ressens en ce moment.

Non seulement ces décisions sont alimentées par des sentiments qui ne sont pas logiques, mais elles peuvent aussi parfois être dangereuses. Nous laissons ces cerveaux s’installer dans nos têtes et nous faire vivre des heures, des jours, voire des semaines de misère, de dégoût de soi et de grincheux. Comme le cerveau humain est conçu pour rétablir un ordre paisible, il se tourne vers des comportements qui offrent un soulagement immédiat de nos sentiments négatifs. Nous mangeons. Nous buvons. Nous faisons trop d’exercice. Nous faisons du shopping. Dès que nous nous engourdissons avec ces habitudes, nous sommes frappés par une deuxième vague d’émotions : la culpabilité, la frustration (de ne pas pouvoir la contrôler) ou la colère en réalisant que nous n’avons fait qu’empirer les choses au lieu de les améliorer. Et le cycle continue.

 

Que devons-nous faire ? Que nous soyons fille ou garçon, voici 6 façons de sortir de ce sentiment d’obésité

 

1 – La graisse n’est pas un sentiment, c’est un schéma de pensée qui sert d’écran de fumée pour d’autres sentiments.

Prenez le temps de réfléchir à la nature du sentiment sous-jacent et demandez-vous pourquoi vous vous sentez ainsi. Vous sentez-vous coupable ? Honteux ? Vous avez peur ? Vous vous sentez vulnérable ? Seule ? Pourquoi ? L’identification précise et la résolution de ces énigmes émotionnelles constituent une première étape importante dans la lutte contre le sentiment d’être gros.

 

2 – Arrêtez de parler de votre graisse.

Si vous vous surprenez à parler à votre partenaire ou à un ami du fait que vous vous sentez gros, ARRÊTEZ-LE. Si quelqu’un vous le fait, refusez de jouer le jeu. Reconnaissez vos sentiments, mais ne vous laissez pas aller aux conclusions farfelues qui en découlent. Parler de graisse, c’est comme gratter une piqûre de moustique. 10 secondes de plaisir pour des heures d’irritation qui suivent. Ça n’en vaut pas la peine.

 

3 – Accentuez le positif.

Au lieu de vous plaindre de ce que vous n’aimez pas dans votre corps, concentrez-vous sur les choses que votre corps peut faire et qui vous font vous sentir forte et dynamique. Rappelez-vous, votre corps peut faire des choses épiques. Concentrez-vous là-dessus.

 

4 – Connaissez vos déclencheurs de mal être.

Un déclencheur de mal être est simplement la circonstance ou l’événement qui vous pousse à penser ou à vous sentir grosse. Si vous vous surprenez à vous regarder dans le miroir d’une certaine façon, ce qui vous amène à vous sentir grosse, alors ce regard dans le miroir sera le déclencheur. Si vous vous asseyez d’une certaine manière et remarquez un muffin tout juste sorti du four à jeans, alors le fait de vous asseoir d’une certaine manière sera le déclencheur, et ainsi de suite. De nombreux déclencheurs sont inévitables, mais vous pouvez en repérer les caractéristiques et essayer d’y être moins exposé (par exemple, évitez de vous peser de manière compulsive), et élaborer des mantras prédéterminés que vous vous dites lorsque le déclencheur vous frappe. Armez-vous de pensées alternatives pour faire taire le bruit.

 

5 – Travaillez sur les compétences d’acceptation de soi.

L’acceptation de soi ne consiste pas à faire semblant d’être un être parfait, mais à reconnaître qu’il est normal d’aimer certains aspects de soi plus que d’autres.

 

6 – Si c’est plus grave que ça, parlez-en à quelqu’un.

Si vous avez des pensées pénibles sur votre corps ou vos habitudes alimentaires tous les jours (ou même plus fréquemment), un professionnel qualifié peut vous aider à trouver des moyens sains de résoudre ces problèmes, ce qui vous permettra de réduire le nombre de pensées et de sentiments négatifs. Il y a maintenant tellement de thérapeutes fantastiques formés aux troubles du corps et de l’alimentation et qui comprennent l’état d’esprit d’un athlète, que vous n’aurez que l’embarras du choix.

 

 

 

 

 

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